La Route des Baobabs

Jour 1 et arrivée

Rent 501 vous prend sous son aile dès votre arrivée sur le territoire. Notre équipe vous accueille à l’aéroport de Morondava, situé à quelques kilomètres de la ville et à moins d’un quart d’heure de votre hôtel. Une fois que vous aurez posé vos bagages et fait le tour de vos chambres, nous nous retrouvons tous autour d’un petit verre pour faire plus ample connaissance. Notre chaleureuse équipe se présentera à vous et vous découvrirez les machines.

Le dîner sera servi chez Katia, une adresse incontournable et idéalement située au bord de la mer. Elle vous accueillera avec la gentillesse qui fait sa renommée et vous régalera avec ses succulents petits plats. Les noctambules pourront profiter d’un dernier verre tandis que ceux qui préfèrent reprendre des forces regagneront leur pénates.

 

Jour 2 Départ pour Bekopaka

La journée commence tôt, on entre dans le vif du sujet dès 5h30. Après le petit-déjeuner, les baluchons sont attachés ou rangés dans les top cases. Entre temps, l‘équipe Rent 501 se sera déjà chargé de démarrer les quads, d’installer les bidons de liquide de refroidissement, d’huile et surtout de charger les bouteilles d’eau.

200 km sont prévus au programme. On commence en attaquant les 10 bornes de route nationale goudronnée pour sortir de la ville, comme pour aller à Antsirabe. A la bifurcation, à gauche toute, direction Belo sur Tsiribihina, là où commence la piste en terre. 4 km nous séparent alors de l’Allée des Baobabs, le spot le plus photographié de Madagascar et celui qui fait sa renommée à l’international. L’arrivée se fait à temps pour assister à l’embrasement des baobabs au lever du soleil.

Après une pause photo, nous reprenons la route sur une piste très roulante pour rejoindre le bac pour Belo sur Tsiribihina. Pour y accéder, nous traversons des villages flanqués d’énormes baobabs, des rizières et des cours d’eau où on peut apercevoir des femmes faire leur lessive. Pour parcourir les derniers kilomètres qui mènent à l’embarcadère, nous empruntons une piste de sable interdite aux 2 roues motrices. Vient ensuite l’embarquement sur le bac, pour une traversée d’environ 1h15, en fonction du courant et du niveau du fleuve. Nous arrivons alors à Belo sur Tsiribihina pour la pause-déjeuner.

Belo sur Tsiribihina est une petite ville très commerçante avec de nombreuses boutiques destinées aux villages de la brousse. C’est aussi le théâtre de chassés-croisés de 4×4 qui récupèrent ou ramènent les visiteurs des Tsingy. C’est ici que nous déjeunons, dans un super restaurant où nous avons nos habitudes et qui offre une parenthèse très agréable après tous ces kilomètres de piste.

Après avoir repris des forces au déjeuner, nous nous remettons en route car plus de 110 km nous attendent encore. Comme il n’y a plus moyen de récupérer du carburant après Belo sur Tsiribihina, l’équipe s’est occupée de remplir les bidons et de les installer sur le toit de la Land Rover de l’équipe assistance. La piste à venir est relativement facile d’accès pour les quads mais il n’en va pas de même pour la Land Rover. L’aventure et les sensations fortes sont partagées par tout le monde !

Nous prenons à gauche après le restaurant et c’est la dernière ligne droite avant de quitter Belo sur Tsiribihina.

Sur le chemin, nous retrouverons encore de petits villages très typiques et des traversées à gué de petits ruisseaux sont encore prévues. Nous arrivons alors sur une portion de la route qui peut être assez délicate en fonction des saisons. S’il a plu elle est boueuse et quelque peu difficile à passer, mais rien qui ne saurait faire peur à nos machines. C’est toutefois un checkpoint car une fois cette étape passée, nous savons que nous ne sommes plus très loin du dernier bac à passer.

Une fois arrivés au bac, nous payons pour l’aller et le retour. Il faudra alors se souvenir de celui que nous aurons choisi pour la traversée. Arrivés de l’autre côté, nous empruntons une montée un peu raide puis prenons à gauche en direction du village de Bekopaka. Nous arrivons alors à l’hôtel pour nous poser et prendre une bonne douche bien méritée. Vous pourrez ensuite profiter de la piscine et des infrastructures de l’hôtel avant que nous nous retrouvions le soir pour un petit débriefing. Ce sera l’occasion pour nous d’échanger sur le chemin parcouru et sur tout ce que nous aurons traversé sachant que nous avons effectué l’étape la plus longue du raid. Pendant ce temps, l’équipe de Rent 501 ne chôme pas et s’occupe à préparer les quads pour le départ du lendemain.

Après un bon repas, c’est l’heure de se reposer pour reprendre la route au matin.

 

Jour 3 Visite des Tsingy

Après un bon petit déjeuner, nous nous rendons au parc des Tsingy pour accompagner ceux qui ont choisi de le visiter. Le véhicule d’assistance reste à l’hôtel et nous partons pour l’étape la plus courte du circuit. C’est parti pour 20 km de piste dans la forêt, en passant par quelques endroits boueux et des rivières, un vrai régal au guidon du quad.

Tsingy Par Gloumouth1 — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4930683

Les Tsingy, ou la Réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemaraha, sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1990 et font partie du réseau des Parcs Nationaux de Madagascar.

 

 

Ce paysage d’un autre monde est composé d’un massif calcaire de roche friable présentant des grottes, des failles et des éperons parfois très tranchants. Ces derniers sont le résultat de l’érosion de l’eau de pluie pendant des siècles. A la base, ils se sont formés à partir de dépôt de fossiles et de coquillages morts il y a plus de 200 millions d’années. Tsingy signifie “marcher sur la pointe des pieds”. Il faut en effet s’y déplacer avec beaucoup de précaution en raison de la particularité du terrain et de sa friabilité.

 

La visite dure quelques heures et après un petit pique-nique dans les Tsingy, nous retournons à l’hôtel pour profiter de la piscine et pour dîner. Une bonne nuit réparatrice nous attend car la journée du lendemain va être longue.  

 

Jour 4 Retour sur Morondava

Après le petit-déjeuner à 6h30, on enfourche les quads que l’équipe aura préalablement fait tourner pour prendre la route de retour vers Morondava. Après 10 petites minutes de piste, arrivée au bac pour la traversée en sens inverse. En passant, son moteur typique à refroidissement à eau manuel vaut le coup d’oeil. Un fois descendus du bac, le convoi s’organise. Nous nous plaçons en tête de cortège pour éviter de nous prendre la poussière des 4×4 dans le casque.

Bien que nous ayons déjà emprunté cette piste dans l’autre sens, on peut avoir l’impression d’être sur une piste différente. Au moment de traverser une rivière, il n’est pas rare que des badauds nous approchent pour nous proposer d’acheter un petit crocodile.

Une montée suivie d’une descente et d’une longue ligne droite nous indique que Belo sur Tsiribihina est toute proche. Nous nous y arrêtons pour la pause déjeuner.

Après un rapide repas, on fait le maximum pour être les premiers au bac pour éviter l‘attente et on remonte la Tsiribihina jusqu’au débarcadère.

Après du sable, du sable et encore du sable, le premier village pointe le bout de son nez. Nous prenons un virage en angle droit en direction de Morondava et saluons les immenses baobabs au passage.

Quand les villages se font de plus en plus nombreux, c’est le signe que l’Allée des Baobabs n’est plus très loin. Nous nous y arrêtons brièvement pour une petite pause photo et c’est reparti pour les derniers kilomètres qui nous séparent de notre hôtel du jour de l’arrivée.

Quand la journée s’achève, petit débriefing du parcours achevé. On se retrouve ensuite pour un petit dîner en bord de mer, suivi d’un ou deux verres derrière pour ceux qui en ont envie.

A ce stade, nous avons déjà parcouru plus de 460 km.

 

Jour 5 Belo sur Mer

Après Belo sur Tsiribihina, il est temps de découvrir Belo sur Mer. Départ pour 110 km de pise après un petit déjeuner pris aux alentours de 7h. On reprend la nationale, direction à droite cette fois-ci, et non plus à gauche. Le goudron laisse la place à une piste sablonneuse qui conduit à une large rivière à traverser à gué, sur des pirogues ou des porteurs, en fonction de la profondeur de l’eau.

On arrive à un premier village et au premier péage. Bien que notre guide négocie notre tarif , c’est certainement le premier d’une longue série. Nous poursuivons ensuite sur une piste très différente de celles que nous avons rencontré jusque-là. Après être passés par de nombreux villages et rivières, nous nous approchons du marais salant. Ici, suivre notre guide est un impératif car on peut vite se retrouver bloqués dans les sables mouvants. Les quads ensablés devront ensuite faire l’objet d’un nettoyage méticuleux par nos équipes à la fin de l’étape.

Bientôt, la presqu’île de Belo sur Mer se dessine. Sur sa côte, les rochers et le sable s’alternent. Les couleurs de la mer passent du bleu profond à un vert translucide pour un contraste vraiment saisissant. Ce village de pêcheurs est entouré d’une mangrove immense et le ballet incessant des pirogues à voile confère à cette station balnéaire, pourvue de quelques hôtels, un charme certain.

Le chantier naval est un spot incontournable de Belo sur Mer. Il est entièrement artisanal et voit naître de grands boutres et des goélettes qui sillonneront ensuite le canal du Mozambique.

 

 

 

 

Entre baignade, visite du village, du chantier naval et une bonne boisson bien fraîche, le reste de la journée se déroulera dans la détente et le farniente. Le coucher de soleil sur le canal de Mozambique viendra clore cette journée de la plus belle manière qu’il soit.

 

 

 

Jour 6 Manja

Après le petit-déjeuner, nous reprenons la route pour une des journées les plus longues du circuit. En repassant par le marais salant puis par la savane, le décor change et il n’y manquerait plus que des girafes et des éléphants. Les baobabs sont toujours présents et nous passons dans les hautes herbes en les tondant au passage. Les paysages sont changeants sur cette piste : tantôt nous passons par une piste rocailleuse avec ses forêts d’épineux, puis nous descendons dans une rivière où des enfants s’amusent, traversons encore des rivières, des villages sans oublier les fameux péages que notre guide négocie habilement. En observant l’environnement qui nous entoure et sur cette piste en particulier, on ne peut que ressentir l’immensité et le côté sauvage de Madagascar.

Nous atteignons bientôt Manja et nous posons dans l’unique et modeste hôtel de cette localité. Il n’y a pas grand chose à faire à Manja, nous laissons l’équipe soigner nos montures et profitons du reste de la journée pour nous reposer et passer une bonne nuit ensuite.

 

Jour 7 Morombe

Après un petit-déjeuner pris de bonne heure, nous nous préparons à affronter les 180 km de la journée. La piste est belle, bien que quelque peu rocailleuse par endroits.

Nous suivons un canyon avant de nous retrouver sur une piste de terre rouge flanquée de termitières au beau milieu de la savane. La piste se divise en de nombreux méandres mais pour confirmer le dicton, toute piste mène à Morombe.

 

Le déjeuner est pris dans le dernier village avant le bac. Au choix du poulet ou du poisson, un menu tout simple mais tellement bon et surtout des boissons bien fraîches. Nous quittons la chaleur et le sable du village pour rejoindre la piste menant au bac. Cette dernière ayant récemment été refaite, nous arrivons rapidement au bac pour la traversée du plus long fleuve de Madagascar. Nous empruntons habituellement le bac mais si l’eau manque de profondeur, ce dernier risque de s’ensabler. Pas de panique, pour nos quads, deux pirogues feront largement l’affaire. Le véhicule d’assistance, quant à lui, nous rejoindra un peu plus tard. 

Nous débarquons sur un sable mou avant de grimper au niveau de la déviation de l’eau du fleuve pour irriguer la plaine. Les derniers kilomètres qui nous séparent de Morombe sont rapidement parcourus : la piste est très large et nous passons par quelques villages de taille plus ou moins importante. 

 

Nous débarquons dans l’établissement de Katia, le meilleur de la localité. C’est un plaisir de se poser sur sa terrasse avec vue sur la mer ou de profiter d’une bonne douche avec de la pression !

Nous profitons de nous trouver à Morombe pour faire le plein d’essence de tous les véhicules et de charger les bidons également car nous ne retrouverons plus de station avant Tuléar. Morombe est un endroit calme. On en profite pour discuter entre nous avant d’aller se coucher.

 

Jour 8 Ambatomilo

Nous quittons Katia et Morombe après le petit-déjeuner pour attaquer la journée. Après avoir longé l’aéroport et l’immense pâturage, nous nous dirigeons vers le sud sur la piste sableuse en direction de Tuléar. Nous roulons sur 90 km de sable, en contournant des marécages secs pour la plupart, en passant par de larges étendues de sable blanc avec leurs milliers de petits crabe et par les mangroves où la piste se faufile.

Nous nous retrouvons alors au pays des Mikea, un endroit peu hospitalier et caractérisé par une extrême sécheresse. Les Mikea sont un groupe de chasseurs-cueilleurs vivant dans la forêt dite des Mikeas. Il s’agit d’une “zone de transition entre les forêts décidues sèches et la zone des fourrés épineux de Madagascar au sud-ouest de l’île.” Wikipédia

Ici la piste est constitué d’un sable si fin qu’il glisse entre les doigts. Le pilotage se fait alors d’un andain à l’autre, en faisant particulièrement attention aux souches d’arbres.

Après le panneau d’Ambatomilo, nous grimpons la colline entre sable et rocher pour arriver au Shangri-La Lodge et sa vue sur le lagon pour une pause bien méritée.

Nous nous installons dans des bungalows et profitons des différentes terrasses pour nous relaxer.

 

 

Jour 9 Repos

Ambatomilo étant un véritable petit paradis, il était impossible de ne pas y faire une halte.

Profitez de cette journée de pause pour découvrir le lagon turquoise avec sa plage de sable blanc. Les grottes qu’on y retrouve – dont une en dessous de la terrasse du restaurant – en font un endroit idyllique.

Non loin vous retrouverez un village de pêcheurs dont une des principales occupations est le ramassage des algues. La boîte de nuit locale se transforme en local de triage des algues ou des poissons séchés pendant la journée. Vous aurez la possibilité de vous y rendre en charrette à zébu, mais attention fesses sensibles s’abstenir !

C’est le dernier soir que nous passons loin d’une ville.

 

Jour 10 Tuléar

Après le petit-déjeuner, nous nous mettons en route pour parcourir les 160 km qui nous séparent de Tuléar. La piste de sable blanc est magnifique et elle surplombe une mer dont les couleurs changent en fonction des marées. La prudence y est tout de même de rigueur car bien qu’elle soit des plus agréables, elle est aussi empruntée à double sens.

 

 

 

Après une dernière pause café dans un village, nous débarquons sur la plus belle des routes goudronnées de Madagascar. Encore 40 km de bitume avant d’arriver à Tuléar, un parcours fort agréable, toujours en longeant la mer. Nous profitons de cette plaisante fin de parcours avant d’arriver en ville pour le déjeuner.

 

Tuléar est une ville très vivante et pleine d’animation. De nombreux restaurants et établissements ferment très tard et nous permettent de finir notre séjour en beauté.

 

Jour 11 Départ

Votre séjour se termine et il est l’heure pour Rent 501 de vous ramener à l’aéroport. Nous vous laissons repartir avec des souvenirs plein la tête et la valise, en espérant vous revoir bientôt pour de prochaines aventures !

 

La Route des Baobabs ce sont 11 jours de circuit pour découvrir deux spots incontournables de la Grande Île – l’Allée des Baobabs et les Tsingy de Bemaraha – mais aussi pour explorer Madagascar différemment. Loin des sentiers battus et du tourisme habituel, ce circuit est synonyme d’expériences atypiques, d’aventure et de photos époustouflantes.

Pour la sécurité de tous, la Route des Baobabs se réalise sous la supervision constante de notre guide et notre véhicule d’assistance nous accompagne sur quasiment toutes les étapes. Et parce qu’il est important de rester hydraté, Rent 501 se charge de l’approvisionnement quotidien en bouteilles d’eau pour ses clients.

Notez que ce circuit peut commencer à Morondava pour se terminer à Tuléar ou inversement.

 

Si vous êtes intéressé, notez que le prochain circuit de la Route des Baobabs aura lieu du 01 au 11 juin 2019. Préparez-vous pour une aventure hors du commun en réservant dès maintenant ou faites la surprise à vos proches en leur offrant ce circuit en cadeau.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations !

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